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Court Circuit

Constance Emily

Il a suffi de six mots et de six syllabes pour que ma paume se déchaîne.

Comme une dague plantée dans une poupée de chiffon, j'ai été touchée au plus profond de l'âme et j'ai senti monter en moi l'envie de tuer.

C'était le 18 août 1975 et, depuis, je tente d'aligner, parfois maladroitement, rondes et droites, pleins et déliés. Ma plume a été cassée maintes fois par la même assaillante qui n'hésita jamais à me démolir.

 

Seule suis-je donc à me battre mais, par bonheur, les mots sont les alliés incontestables de cette personne sans saveur que je suis.

 

Moult aléas ont émaillé ma vie mais ma réserve m'a assistée dans les introspections bienfaitrices et, de fil en aiguille, j'ai appris le recul.

J'ai fini par me dévoiler au grand jour et vous aurez l'occasion de connaître bientôt les protagonistes de mes balbutiements publics,  passagers d'un moment qui m'ont honorée de leur soutien.

 

Pour lancer ma carrière d'auteur, j'ai choisi l'option d'un réseau social (que je ne cautionnais pas spécialement à l'époque). Facebook m'a donc reçue. Il ne m'a fallu que peu de temps avant de me découvrir honteusement sabordée et, afin de préserver mes relations, j'ai opté pour la clôture de mon compte.

 

Le site Lettres électriques est à définir comme le journal de ma vie d'écrivain et il sera le pont principal entre mon lectorat et moi. Ainsi, vous pourrez suivre mon évolution, actualisée chaque semaine.

 

Le site "Souvenances", consacré à l'art, est conservé.

 

Je vous convie pour "Lettres électriques" & "Souvenances" à utiliser les liens suivants :

http://souvenances.123siteweb.fr/

http://www.lettreselectriques.fr/

 

 

 

"Chaque être humain est unique dans sa complexité

et tatoue l'Univers de son importance.

Mais personne n'est indispensable.

 

L'essentiel est de transmettre avec sincérité

la lumière que chacun porte en soi."

 

Résurgence vespérale

Ma fatigue s'échoue

Dans ma plume loquace,

Dans l'encre se dénouent

Mes sentiments tenaces,

Parfois je désavoue

Mes sentiments pugnaces.

 

Et le bleu vacillé,

En soubresauts infimes,

Ranime ensommeillés

Mes rendez-vous intimes

Qui souffrent réveillé

Le moindre paroxysme.

 

Le navire prend l'eau

Puis mon coeur se saborde,

De ce troublant fardeau,

Je détruirai les hordes

Qui souillent sans repos

Mes verbes qui s'accordent.

 

Ma main je livrerai,

Seule, nue puis brûlante,

Les soucis jetterai

Dans les vagues mourantes

Ici rencontrerai

Les muses émouvantes.

 

Je vaincrai l'infini

Des haines balistiques,

Noierai la névralgie

De la vie amnésique,

Louerai la panoplie

Des amours séraphiques.

 

10 novembre 2013.

 

 

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